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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2023/2025

A La vie de l’association

 

Lettres d’information
Les adhérent-es reçoivent environ une fois par mois des informations par courriel. Des infos sur les actions de l’association, mais aussi des informations sur des livres, des films, des émissions, des conférences, des colloques, bref, tout ce qui peut nourrir le féminisme. Je suis d’ailleurs toujours à l’écoute de vos propositions.

Le travail quotidien
Comme nous sommes l’un des groupes féministes les plus connus, grâce à notre nom provocateur trouvée par Florence Montreynaud, notre chienne de garde fondatrice, nous recevons beaucoup de messages. J’y réponds toujours personnellement car la pédagogie est aussi le fondement de notre association et tout contact auprès de nous doit être conforté.
Ces messages concernent de moins en moins le sexisme dans la publicité, ce qui est plutôt bon signe. Lorsqu’ils concernent des publicités, je réponds de porter plainte au près du JDP, de l’annonceur, de poster les infos sur les réseaux sociaux. Pour les autres, ce sont des demandes de victimes de violences physiques ou morales, et je leur indique les associations auprès desquelles elles peuvent trouver de l’aide. Je reçois aussi des messages concernant le nom de jeune fille ou le mot mademoiselle qui perdurent tous les deux, notamment dans le domaine bancaire ou institutionnel comme la Caisse d’Allocations Familiales ou la Sécurité Sociale.

Les réseaux sociaux
la page Facebook des Chiennes de garde compte un peu plus de 11.000 abonné.es est alimentée pratiquement chaque jour, et je remercie Alexandre qui est également actif sur notre page. Le compte Bluesky (nous avons quitté Twitter pour des raisons évidentes de machisme du propriétaire malgré nos 12.000 abonné.es) est actif, mais pour le moment peu visible. Enfin, j’ai ouvert une page Linkedin dernièrement. Je vous invite d’ailleurs à suivre ces comptes sur les pages peu connues, cela aidera à leur visibilité.
Le site Internet est toujours actif, et je publie des informations qui peuvent servir de ressources à des journalistes ou à des étudiant.es sur les actions que nous menons.

B Notre engagement dans le débat public

 

Les actions collectives

Membre de l’association Ensemble contre le sexisme, qui rassemble des associations féministes professionnelles telles que Femmes ingénieures ou Sciences PO au féminin, nous avons travaillé depuis 7 ans sur un colloque dédié au sexisme le 25 janvier. En 2022, le Président de la République a accepté d’officialiser la lutte contre le sexisme en tant que journée nationale chaque 25 janvier 2024. Nous avons travaillé sur des saynètes jouées pour l’événement de janvier 2024. Cette association est en sommeil depuis une année.

 

Avec une vingtaine d’autres associations abolitionnistes, nous avons diffusé un communiqué de presse, en réaction à la dédicace du réalisateur Sean Baker, qui, en recevant la palme d’or en mai 2024 pour son film Anora, a dédié son film à toutes les prostituées passées, présentes et à venir.

 

Nous avons signé l’appel à la mobilisation des féministes contre l’extrême droite, lancé par la Fondation des femmes en juin 2024.

 

Nous avons également participé à l’élaboration d’une proposition de loi intégrale contre les violences sexuelles, initiée aussi par la Fondation des femmes, en septembre 2024.

 

De nombreuses manifestations ont lieu dans toute la France devant les Palais de Justice, pour témoigner le soutien des féministes aux victimes pour les procès des viols de Mazan ou dans le procès contre Depardieu, notamment le 19 octobre, le 28 octobre 2024.

 

Membre du collectif Abolition, nous sommes engagées également contre le système prostitueur, système de violences contre les femmes.

Lancée par Encore Féministes, collectif proche des Chiennes de garde, la commémoration du massacre de la Polytechnique de Québec, le 6décembre de chaque année place du Québec à Paris a été reprise par d’autres féministes avec notre accord. En revanche, la commémoration du meurtre de Marie Trintignant, symbole de toutes les femmes tuées par leur compagnon ou ex, se tient toujours au Père Lachaise, le dimanche le plus proche du 1er aout, et rassemble quelques dizaines de féministes qui expliquent aux visiteurs du Père Lachaise notre action mémorielle.

Avec Osez le féminisme! nous sommes engagées financièrement dans la lutte contre le système pornographique et avons également essayé de remonter une action contre les civilités sexistes Mademoiselle et Nom de jeune fille, finalement Osez le féminisme nous a lâchées mais nous avons réussi à créer avec une jeune femme bénévole un site qui s’appelle Nondejeunefille avec un N. Nous allons relancer cette action en 2026.

 

Avec le Front féministe international, et grâce à la ténacité de  Florence, nous avons initié à partir du 15 août et pendant une semaine des manifestations pour informer de la condamnation à 2 ans et demi de prison d’une militante féministe marocaine Betty Lachgar dont une photo d’elle portant un T-shirt avec l’inscription « Allah is lesbian » a été postée sur Facebook.

 

Les Chiennes de garde ont aussi organisé devant le Tribunal de Justice de Parisdeux manifestations en soutien à Typhaine D, cyberharcelée par des masculinistes .

C Les actions de l’association

En novembre 2024, les Chiennes de garde ont porté plainte contre la publicité de la ville de Bagnols sur Cèze auprès du Jury de Déontologie Publicitaire. L’argumentaire est visible sur la page d’accueil de notre site. Notre plainte a bien été jugée sexiste par le Jury de Déontologie Publicitaire.

 

Début janvier 2025, les Chiennes de garde ont porté une nouvelle plainte auprès du Jury de Déontologie Publicitaire pour une vidéo de la marque Carnilove qui présente en ouverture de ce film publicitaire « Réveillez son instinct carnassier » une femme nue, debout de dos, tatouée et dans une rivière! Cette publicité n’a pas été jugée sexiste par le Jury de Déontologie publicitaire

 

J’ai animé un atelier de 2 heures sur le sexisme à l’occasion du féminist camp d’Osez le Féminisme! 

 

Notre plateforme Nondejeunefille (https://www.nondejeunefille.fr/) continue à vivre sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram et X. Suivez nous, repostez nous, participez, faites connaitre cette plate-forme,grâce à laquelle les Chiennes de garde souhaitent interpeller les entreprises sur l’utilisation sexiste des vocables « Nom de jeune fille » et « Mademoiselle » qui renvoient les femmes à un statut marital et continuent de faire dépendre leur place dans la société de leur relation aux hommes, en demandant aux femmes concernées de poster des captures d’écran de leur chéquier, de lettre ou tout document démontrant que telle ou telle entreprise perdure dans une attitude sexiste en donnant une civilité désuète et réductrice. Cette action sera poussée en 2026.

 

Les Chiennes de garde ont envoyé à la presse un communiqué de presse de soutien à Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, victimes d’injure sexiste de la part de 3 élus qui ont posé avec leurs écharpes devant ce panneau « Va faire la soupe salope ».

 

Plainte auprès du Tribunal de Justice de Paris pour injure publique à raison du sexe et diffamation à raison du sexe. Les Chiennes de garde se sont jointes à la plainte déposée par l’historienne Ludivine Bantigny (représentée par Maître Sophie Soubiran) contre l’écrivain François Bégaudeau. Nous étions représentées par Maître Zoé Royaux. Malheureusement, la justice n’a pas condamné François Begaudeau.

 

Organisation avec le réseau Encore féministes de 2 ou 3 pique-niques estivaux chaque année au jardin du Luxembourg.

 

Enfin, Les chiennes de garde se sont portées partie civile pour le procès opposant Typhaine D à ses 9 cyberharceleurs. et ces 9 masculinistes ont été condamnés! C’est une grande victoire qui va faire jurisprudence!

Conseil d’Administration et bureau

Florence Montreynaud, présidente d’honneur
Marie-Noëlle Bas, présidente (bureau)
Alexandre Katenidis, secrétaire (bureau)
Sylvie Dumouchel Zenouda, trésorière (bureau)
Marie-France Méhut
Clara Rieder