Historique

Histoire des Chiennes de Garde

Le mouvement des Chiennes de garde, réseau de vigilance défendant des femmes publiques contre des insultes sexistes, a été lancé le 8 mars 1999 par l’historienne Florence Montreynaud. Il est féministe, mixte et international.

C’est à la suite d’une pétition de soutien à Dominique Voynet, ministre de l’écologie, insultée en tant que femme, que Florence Montreynaud fait signer autour d’elle, qu’elle a l’idée d’un groupe féministe mixte qui dirait fermement aux machos : « NON ! ÇA SUFFIT ! NON AU SEXISME ORDINAIRE ! ». Florence Montreynaud rédige le manifeste des Chiennes de garde qui est signé par un peu plus de 700 femmes et hommes.
L’association Chiennes de garde est lancée publiquement le 6 septembre 1999 avec sa première action : la défense de Laure Adler, alors directrice de France-Culture, insultée de manière sexiste dans un tract de la section locale du syndicat FO.
 
L’association lutte contre les violences symboliques faites aux femmes dans l’espace public : en images, par la publicité sexiste notamment, en mots par les insultes sexistes dans les médias en particulier ou sur les réseaux sociaux.
Elle fait du plaidoyer auprès des institutions françaises et européennes pour les sensibiliser aux violences symboliques qui font le terreau des inégalités et des violences physiques.
 
L’association Chiennes de garde a été présidée jusqu’en 2000 par Florence Montreynaud, puis par Isabelle Alonso (2000-2003), Yanne (2003-2005), Emmanuelle Messéan (2005-2007),
de nouveau par Florence Montreynaud jusqu’en 2011 et depuis 2011 par Marie-Noëlle Bas
 
L’association Chiennes de garde lutte contre les violences symboliques à l’encontre des femmes en images et en langage. Elle est universaliste et abolitionniste.