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Rapport d’activité 2021/2023

A La vie de l’association
B Notre engagement dans le débat public
C Les actions de l’association

 

A La vie de l’association

  1. Lettres d’information
    Les adhérent-es reçoivent environ une fois par mois des informations par courriel. Des infos sur les actions de l’association, mais aussi des informations sur des livres, des films, des émissions, des conférences, des colloques, bref, tout ce qui peut nourrir le féminisme.
  2. Le travail quotidien
    Comme nous sommes l’un des groupes féministes les plus reconnus, grâce à Florence Montreynaud, notre chienne de garde fondatrice, nous recevons beaucoup de messages. J’y réponds toujours personnellement car la pédagogie est aussi le fondement de notre association et tout contact auprès de nous doit être conforté.
    Ces messages concernent de moins en moins le sexisme dans la publicité, ce qui est plutôt bon signe. Lorsqu’ils concernent des publicités, je réponds de porter plainte au près du JDP, de l’annonceur, de poster les infos sur les réseaux sociaux. Pour les autres, ce sont des demandes de victimes de violences physiques ou morales, et je leur indique les associations auprès desquelles elles peuvent trouver de l’aide. Je reçois aussi des messages concernant le nom de jeune fille ou le mot mademoiselle qui perdurent tous les deux, notamment dans le domaine bancaire ou institutionnel comme la Caisse d’Allocations Familiales ou la Sécurité Sociale.
  3. Les réseaux sociaux
    La page Facebook des Chiennes de garde compte un peu plus de 12.000 abonné.es est alimentée pratiquement chaque jour, et je remercie Alexandre qui est actif sur notre page. le compte Twitter rassemble aussi près de 12.000 abonné.es est un peu moins actif, mais je re-twitte autant que faire se peut des informations qui me semblent importantes pour la lute contre le sexisme.
    Le site Internet existe toujours, et je publie des informations qui peuvent servir de ressources à des journalistes ou à des étudiantes ou étudiants sur les sujets qui nous concernent

B Notre engagement dans le débat public

  1. Notre notoriété
    Notre notoriété reste toujours très grande, bien supérieure à nos moyens humains et financiers. Preuve de cette notoriété, nous parviennent régulièrement des alertes Google dans lesquelles notre nom est mentionné, soit avec une allusion à l’une de nos actions, réelle, supposée ou assignée, soit avec le sens de « féministe ».
  2. Les actions collectives
    • L’association est membre du Collectif national droits des femmes (CNDF) suivi de loin e loin car depuis quelques années, le CNDF n’agit pratiquement que sur la montée de l’extrême-droite,
    • Membre de l’association Ensemble contre le sexisme, qui rassemble de nombreuses associations féministes professionnelles telles que Femmes ingénieures ou Sciences PO au féminin, nous avons travaillé chaque année sur un colloque le 25 janvier. L’année dernière, le Président de la République a accepté d’officialiser la lutte contre le sexisme en tant que journée nationale chaque 25 janvier.
    • Membre du collectif Abolition 2012, nous nous sommes engagées également contre le système prostitueur.
    • Avec Encore Féministes, nous commémorons le 6 décembre de chaque année le massacre de la Polytechnique de Québec, place du Québec à Paris et autour du 1er aout, le meurtre de Marie Trintignant, symbole de toutes les femmes tuées par leur compagnon ou ex.
  3. Invitations à participer à des événements
    • Table ronde dans le cadre du collectif Ensemble contre le sexisme, lundi 29 novembre à 18h à la Maison des centraliens à Paris. « Aux racines de la violence envers les femmes : le sexisme »
    • Atelier de déconstruction des stéréotypes sexistes pour comprendre et lutter contre toutes les formes de sexisme dans le cadre d’une agence de communication, devant une dizaine de directrices de communication de grosses entreprises.
    • Deux débats dans des cinémas parisiens avec les spectateurs et les spectatrices du film Bad luck banging or loony porn.
    • Table ronde organisée, depuis 7 ans, par le groupe Publicis, sur les stéréotypes de genre et de handicap « Une meilleure représentation de la diversité et de l’inclusion dans les communications », en présence physique et visio (plus de 200 participant.es).
    • Conférence débat sur le sexisme par une des entreprises de la SNCF
    • Soirée sur la défense des droits des femmes organisée par la ville de Châtillon.
    • Table ronde organisée par une école de communication parisienne Cesacom sur le thème suivant : « Entre hypersexualisation des femmes et démocratisation des sujets tabous, jusqu’où va la libération de la parole ? »
    • Participation à un podcast sur le sexisme ordinaire décliné par les publicités sexistes et le marketing genré avec Pépite Sexiste
  4. Relations institutionnelles
    Ces deux dernières années, nous n’avons toujours eu aucune demande de rendez-vous avec le Secrétariat d’État chargé de l’Égalité femmes / hommes ou autre.
  5. Réponses à des questionnaires étudiants
    Régulièrement, mais d moins en moins parce qu’il y a moins de sexisme dans la publicité, ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, je reçois des demandes d’entretiens et/ou de réponses à des questionnaires de lycéen-ne-s ou des étudiant-e-s pour des TPE ou des mémoires. Je réponds autant que faire se peut car je suis sûre que le fait de discuter de ce sujet avec des plus jeunes est pédagogique et permettra de faire évoluer les mentalités contre le sexisme ordinaire.

C Les actions de l’association

  1. Création du collectif Front féministe international
    qui rassemble aujourd’hui 400 associations de 7 pays et définit en dix points pourquoi nous luttons contre le patriarcat et donc la marchandisation des femmes par la prostitution, la pornographie et la location d’utérus, la culture du viol, le contrôle du corps et de l’apparence des femmes et l’effacement du sexe au profit du genre.
  2. Création en cours d’une plate-forme de stigmatisation des entreprises qui persistent à utiliser les vocables Mademoiselle et Nom de jeune fille
  3. Actions contre des publicités sexistes auprès du Jury de Déontologie Publicitaire
    • En aout 2022, plainte contre une publicité des jeans Diesel vantant un sex-boy. Décision du JDP : Plainte non fondée
    • En février 2023, plainte contre une affiche de Nexity : slogan « Pour tous ceux dont le papa ne peut pas doubler l’apport pour leur appartement », Image de buste d’homme quarantenaire souriant barbu. Décision du JDP : plainte non fondée
  4. Organisations de conférences-débats sur les livres à la Cité audacieuse
    • Féminisme et numérique de Josiane Jouet avec Florence Montreynaud
    • Les femmes sont des salopes, les hommes sont des don Juan  de Florence Montreynaud, son nouveau livre sur la double morale sexuelle
    • La réputation de Laure Daussy avec Florence Montreynaud, que je remercie encore pour sa disponibilité sans faille.
  5. Organisation d’une sortie pour assister au seule en scène de Typhaine D. avec les membres de l’association
  6. Organisation avec Encore féministes de trois pique-nique au jardin du Luxembourg.
  7. Procès opposant Ludivine Bantigny à François Begaudeau. Chiennes de garde est partie civile. Le procès est prévu le 24 avril 2024.