< retour

Prix Macho 2016

Et les prix Macho des Chiennes de garde sont décernés à… Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson, à Dépiltech et à la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature

À l’occasion de la Journée internationale pour les droits des femmes, les Chiennes de garde décernent, en partenariat avec le magazine plus féminin du cerveau que du capiton, Causette, leurs prix aux Machos de l’année, qu’elles ont élus pour une déclaration publique ou une image publicitaire diffusées en 2016.

 

Les phrases

C’est Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson, qui reçoit ainsi les déshonneurs féministes « Qu’est-ce qu’ils ont tous à se précipiter autour d’elle, tous ces mecs ? Ils sont comme untel, à vouloir se faire tailler des pipes par Hidalgo ?» a-t-il dit le 12 juin 2016 au sujet d’Anne Hidalgo, maire de Paris.

 

Le dauphin du Macho de l’année est Pierre Lellouche, député de Paris, qui, le 9 mai 2016, déclare sur RTL « Je commente l’international, les choses sérieuses, pas les histoires de bonnes femmes. »

 

Les publicités

Pour la première année, les Chiennes de garde ont également décerné 2 prix Macho pour les affiches et vidéos les plus sexistes de 2016 qui reviennent à Dépiltech pour l’affiche « Ohhh…. Quelle belle fourrure ! » et à la vidéo « Zone humide » de de la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature

 

Pour une communication non-sexiste

Les Chiennes de garde ont chaleureusement salué les affiches et vidéos publicitaires proposant une communication non-sexiste : la vidéo Always et l’affiche Le Jeu pour tous.

 

 

Sur sollicitation de Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits de femmes, et avec la collaboration des Chiennes de garde, le réseau Toutes Femmes toutes Communicantes présentera demain, mardi 7 mars, un kit pédagogique pour une communication non-sexiste, destiné à tout le secteur professionnel publicitaire et aux écoles de communication, pour faire reculer le sexisme ordinaire.

 

Les Chiennes de garde s’insurgent encore et toujours contre la banalisation du sexisme et regrettent que cette année encore, la politique soit le secteur dans lequel le plus de stéréotypes sexistes sont évoqués, en parlant sans arrêt de la sexualité ou du corps des femmes, mais regrettent aussi que des annonceurs et des publicitaires continuent de véhiculer des stéréotypes et/ou une hypersexualisation des femmes tout à fait inappropriés sur des images dans l’espace public.

Liste des autres phrases sexistes et leurs auteurs machos sélectionnés ainsi que les vidéos et les images proposées au vote sur le site : www.chiennesdegarde.com