Ça roule pour le sexisme !
La marque de voitures italienne Alfa Roméo utilise les clichés sexistes pour promouvoir sa voiture Giulietta. Depuis plus d'un an maintenant, la pub défile sur les écrans et s'affiche aujourd'hui en grand format sur les murs dans l'espace public.
Les Chiennes de garde montrent les crocs !
Une voiture blanche, les mains d'une femme frôlent la portière, caressent le volant, puis un dos de femme nu. Puis des mains d'homme empoignant le volant… Un commentaire, prononcé d'une voix féminine accompagne les images » Touche moi, effleure moi, possède moi, contrôle moi, vénère moi, exalte moi, ressens moi, protège moi, déteste moi, quitte moi, aime moi, retiens moi. Je suis Giulietta, mieux que des mots, essaye–moi. » http://www.automotive–marketing.fr/2810/alfa–romeo–giulietta–nouveau–spot–pub
Sur les affiches dans l'espace public, s'étale la phrase » Je suis Giulietta, essaye–moi « .
Encore une fois, l'argument commercial est sexuellement suggestif. Le message assimile les femmes a de simple objets sexuels. Est–il nécessaire de rappeler qu'en aucun cas un homme ne peut » posséder » ou » contrôler » une femme ? Le parallèle automobile/femme a la vie dure. Il est temps de briser le rêve des machos : ce n'est pas parce qu'ils ont une belle voiture qu'ils auront du succès auprès des femmes…
Les Chiennes de garde demandent a Alfa Roméo d'abandonner ses campagnes publicitaires véhiculant des clichés sexistes et au Jury de Déontologie Publicitaired'examiner et délibérer sur ces publicités, avec en mémoire la Résolution 1751 (2010) du Conseil de l'Europe etdisent : » Les publicités sexistes, ça suffit ! Maintenant ! »