< retour

Actions Chiennes de garde de juin 2015 à octobre 2017

Le prix des Chiennes de garde au macho de l’année

Remis à l’occasion du 8 mars, ce prix est décerné à l’auteur de la remarque, déclaration, insulte, etc. la plus sexiste, faite publiquement à une femme pendant l’année civile précédente. Ces phrases sont toutes révélatrices de la banalisation du sexisme. Les membres de l’association sont invité-es à voter sur une sélection de phrases sexistes opérée par les responsables à partir de celles qui sont signalées tout au long de l’année. Le vote porte sur les phrases seules, sans que le nom de leurs auteurs soit indiqué, pour que sa personnalité ne parasite pas sa parole.

Le 7e macho à recevoir ainsi les déshonneurs féministes est Jean-François Mayet, sénateur qui, au sujet de la désertification médicale en France  » (dont l’une des causes) est la féminisation, puisque 75 % des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l’égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants… » Les dauphins du Macho de l’année sont : Stéphane Lhomme et Jacques Myard

C’est Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson qui a reçu le prix Macho, son dauphin est le député de Paris Pierre Lellouche. Les prix macho publicitaires sont remis à Dépiltech pour ses affiches et à la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature pour son clip vidéo.

Quant aux prix de la communication non-sexiste, ils ont été remis à l’association Le jeu pour tous et à la société Always.

 

Actions contre des publicités et des mots sexistes

envoyé une lettre), Corgenic, Invicta pour des images d’hupersexualisation,

 

Ateliers ou conférences auprès de publicitaires et du grand public

 

Actions en relation avec les institutions

 

Wecams

Avec les associations féministes Donne in quota en Italie et Object en Grande-Bretagne, nous avons créé il y a quatre ans une coalition européenne d’associations féministes luttant contre l’image stéréotypée des femmes dans les publicités. Le nom choisi est WECAMS – Women’s Coalition Against Media Sexism. Nous avons une page Facebook.

Object a mis la clé sous la porte et bien que nous ayons recherché d’autres associations luttant comme les nôtres contre les stéréotypes et le sexisme ordinaire, notamment dans les publicités, nous n’en avons trouvé aucune, malgré nos contacts avec des féministes belges, allemandes et de la République tchèque.

Nous avons tout de même été invitées à parler au mois de juin dernier devant la Commission Droits des Femmes du Parlement Européen à Bruxelles. Et notre intervention a été reprise dans un rapport de cette commission.

Nous réfléchissons maintenant à une nouvelle action qui pourrait être de créer un réseau de villes européennes engagées contre les publicités sexistes, à l’instar de Paris, Londres, Genève ou un quartier de Berlin.